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La cordée Bretonne
BHC- Messages : 202
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La cordée Bretonne
Michel- Messages : 1317
Date d'inscription : 31/12/2009
Localisation : Argentière
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Re: La cordée Bretonne
Bonjour Patrice.
Oui, ici on connait bien Christine Janin et son association "A chacun son Everest", et de nombreuses émissions télé y ont été consacrées.
On voit souvent ces enfants et les Chiens Huskies sur certains sentiers avec leurs accompagnateurs.
Voici le lien du site officiel.
Première Française à atteindre le toit du Monde, en 1990, l’alpiniste Christine Janin propose des stages de montagne à des enfants malades par le biais de son association A chacun Son Everest. Une aventure humaine dans la continuité de son exploit qui l’avait fait connaître.
Quelle est la démarche d’ A Chacun son Everest ?
L’association a pour objectif, à travers des stages en montagne, d’aider les enfants atteints de leucémie ou de cancer à reprendre confiance en eux-mêmes, à changer le regard des autres, et ainsi à croire en une guérison possible. Cette initiative permet également de soulager les parents. C’est la plupart du temps la première fois qu’ils laissent leurs enfants depuis le début de la maladie. C’est un moyen pour eux de retrouver une certaine liberté pendant quelques jours, et de pouvoir se consacrer à leurs enfants.
Comment vous est venue l’idée de ce projet ?
Suite à mon ascension de l’Everest, j’ai tout d’abord raconté mes récits d’expéditions à des enfants hospitalisés en onco-hematologie pédiatrique. Je partageais ce que je connaissais : la montagne. Cela a été un déclic. J’ai pris conscience de la force symbolique de l’Everest .
Le parallèle existe entre le fait de gravir un sommet et celui de vaincre une maladie : les avalanches peuvent être rapprochées du diagnostic, l’itinéraire de la voie vers la guérison, tandis que la cordée peut être mise en parallèle avec l’équipe médicale et familiale. Enfin, le sommet correspond à la guérison. Les enfants vivent l’arrivée d’une ascension comme une véritable victoire, car c’est avec leur courage, leurs jambes qu’ils y parviennent. Nous sommes uniquement là pour les aider. Au départ, je pensais seulement offrir une semaine de vacances à certains enfants que je connaissais bien. Et puis, l’expérience a été très positive, et tant les médecins, les familles que les enfants m’ont demandé de continuer.
A Chacun son Everest est à la croisée entre montagne et médecine, vos deux passions.
Oui. Je suis médecin de formation. Et j’ai toujours voulu faire de l’humanitaire. Puis je me suis tournée vers l’alpinisme. Au travers de cette association, j’ai réussi à concilier ma passion de la montagne avec ma vocation première. Et cette aventure est un véritable challenge, qui nécessite plus d’énergie que de gravir l’Everest. Mon ascension m’a permis de me prouver certaines choses, et de me rassurer sur certains points. Mais au travers d’ A Chacun son Everest, je touche du doigt l’humain dans ce qu’il a de bon comme de terrible. Il y a beaucoup de courage, chez ses enfants. Mais ils vivent parfois aussi une situation très difficile, tant vis-à-vis de la maladie que des problèmes sociaux qu’ils rencontrent. C’est pourquoi l’association propose des itinéraires adaptés aux enfants. Elle a la subtilité de les emmener se dépasser, chacun à son niveau.
Vous venez de publier un livre, dont le titre reprend le nom de l’association. Quel en est le but ?
Cet ouvrage nous permet de partager ce que nous faisons. C’est un moyen de faire connaître l’association et de l’aider financièrement. Ce livre est surtout un message de chemin, afin de montrer des sourires d’enfants, de donner de l’énergie et de partager la force de vie et la leçon de courage de ces enfants que nous accompagnons. J’ai souhaité laisser une place importante aux témoignages, qui montrent dans quelle mesure l’association est utile et pourquoi nous continuons cette aventure.
Entretien réalisé par Marjorie Piras
Oui, ici on connait bien Christine Janin et son association "A chacun son Everest", et de nombreuses émissions télé y ont été consacrées.
On voit souvent ces enfants et les Chiens Huskies sur certains sentiers avec leurs accompagnateurs.
Voici le lien du site officiel.
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Rencontre avec Christine Janin, première française à atteindre le toit du Monde, alpiniste, médecin et fondatrice de l’association A chacun son Everest.
Rencontre avec Christine Janin, première française à atteindre le toit du Monde, alpiniste, médecin et fondatrice de l’association A chacun son Everest.
Première Française à atteindre le toit du Monde, en 1990, l’alpiniste Christine Janin propose des stages de montagne à des enfants malades par le biais de son association A chacun Son Everest. Une aventure humaine dans la continuité de son exploit qui l’avait fait connaître.
Quelle est la démarche d’ A Chacun son Everest ?
L’association a pour objectif, à travers des stages en montagne, d’aider les enfants atteints de leucémie ou de cancer à reprendre confiance en eux-mêmes, à changer le regard des autres, et ainsi à croire en une guérison possible. Cette initiative permet également de soulager les parents. C’est la plupart du temps la première fois qu’ils laissent leurs enfants depuis le début de la maladie. C’est un moyen pour eux de retrouver une certaine liberté pendant quelques jours, et de pouvoir se consacrer à leurs enfants.
Comment vous est venue l’idée de ce projet ?
Suite à mon ascension de l’Everest, j’ai tout d’abord raconté mes récits d’expéditions à des enfants hospitalisés en onco-hematologie pédiatrique. Je partageais ce que je connaissais : la montagne. Cela a été un déclic. J’ai pris conscience de la force symbolique de l’Everest .
Le parallèle existe entre le fait de gravir un sommet et celui de vaincre une maladie : les avalanches peuvent être rapprochées du diagnostic, l’itinéraire de la voie vers la guérison, tandis que la cordée peut être mise en parallèle avec l’équipe médicale et familiale. Enfin, le sommet correspond à la guérison. Les enfants vivent l’arrivée d’une ascension comme une véritable victoire, car c’est avec leur courage, leurs jambes qu’ils y parviennent. Nous sommes uniquement là pour les aider. Au départ, je pensais seulement offrir une semaine de vacances à certains enfants que je connaissais bien. Et puis, l’expérience a été très positive, et tant les médecins, les familles que les enfants m’ont demandé de continuer.
A Chacun son Everest est à la croisée entre montagne et médecine, vos deux passions.
Oui. Je suis médecin de formation. Et j’ai toujours voulu faire de l’humanitaire. Puis je me suis tournée vers l’alpinisme. Au travers de cette association, j’ai réussi à concilier ma passion de la montagne avec ma vocation première. Et cette aventure est un véritable challenge, qui nécessite plus d’énergie que de gravir l’Everest. Mon ascension m’a permis de me prouver certaines choses, et de me rassurer sur certains points. Mais au travers d’ A Chacun son Everest, je touche du doigt l’humain dans ce qu’il a de bon comme de terrible. Il y a beaucoup de courage, chez ses enfants. Mais ils vivent parfois aussi une situation très difficile, tant vis-à-vis de la maladie que des problèmes sociaux qu’ils rencontrent. C’est pourquoi l’association propose des itinéraires adaptés aux enfants. Elle a la subtilité de les emmener se dépasser, chacun à son niveau.
Vous venez de publier un livre, dont le titre reprend le nom de l’association. Quel en est le but ?
Cet ouvrage nous permet de partager ce que nous faisons. C’est un moyen de faire connaître l’association et de l’aider financièrement. Ce livre est surtout un message de chemin, afin de montrer des sourires d’enfants, de donner de l’énergie et de partager la force de vie et la leçon de courage de ces enfants que nous accompagnons. J’ai souhaité laisser une place importante aux témoignages, qui montrent dans quelle mesure l’association est utile et pourquoi nous continuons cette aventure.
Entretien réalisé par Marjorie Piras
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