PS : Météo France vient de mettre ses prévisions à jour pour le trimestre Février, mars et avril. Il en ressort « pas de scénario privilégié ».
Malgré les critiques que j’ai pu voir concernant mon approbation à leurs prévisions, cette fois ci encore je comprends leur point de vue et j’approuve totalement leur indécision.
Ce n’est pas une foi aveugle, mais la compréhension d’un système atypique de cet hiver qui peut très vite induire en erreur.
Si je suis le premier à reconnaître que je me suis trompé pour cet hiver (encore qu’il faille relativiser, puisque les températures globales mondiales sont au 9 février > à celles des 12 dernières années) je trouve censé de faire prévaloir ainsi une ignorance thermique des trois prochains mois.
Il reste cependant que les prévisions de météo France vont pour plus d’humidité que la normale.
Hypothèse d’école ; soit le froid et la neige perdurent et empiètent sur le printemps, comme par exemple en 2006, soit la douceur accompagne un retour d’un flux perturbé d’ouest.
Pour ma part, je privilégierais plutôt la première hypothèse, mais bien timidement.
Pour appuyer un peu cette supposition, je pense que l’on est dans un système qui pourrait donner des conflits de masse d’air important et générer des neiges assez abondantes jusqu’en basse altitude. Du genre 28 février 1999 ou 98 ou il est tombé 70 cm de neige en une nuit à 700 m d’altitude (et ceci par flux de nord-ouest).
Petit rajout, l’effet el nino, qui en théorie devrait apporter des hivers doux sur l’Europe de l’ouest n’a pas été confirmée cet hiver. Et l’excédent thermique des océans m’a totalement fait faire fausse route.
Moralité : c’est en se trompant ainsi que l’on progresse. Et c’est cela le devenir de la science quelle qu’elle soit.
Serge