Petit débat du 5 janvier.
Bonjour.
Le froid s’est installé sur bon nombre de régions et certaines ne connaissent pas de dégel en journée. De plus, la neige va sans doute tomber de manière continue sur une bonne partie nord-est du pays en montagne comme en plaine dès vendredi.
A 15 heures aujourd’hui, on relève tout de même 3 à 6° C sur la pointe Bretagne, 4 à 8° C du côté des Pyrénées, 6 à 10° C sur la côte d’Azur, 0 à 3° C sur le nord alors que les températures restent négatives sur l’est et une partie centre. Ceci pour une donnée ponctuelle.
Nous savons d’autre part que notre banquise arctique n’est pas encore à son meilleur niveau d’englacement (voir les graphiques de la cryosphère sur le sujet météo). L’animation sur le dernier mois de l’englacement de l’Arctique montre certaines « défaillances » du côté du de la partie est du Groenland avec des avancées puis des reculs comme c’est le cas également en mer de Kara et de Barents. Petites variations également au détroit de Béring alors que cela s’est bien englacé en mer de Beaufort.
Je n’ai hélas pas assez de recul pour en tirer une conclusion inébranlable ; toutefois je me pose cette question :
Il est fort probable qu’un évènement stratosphérique entraine ces descentes polaires sur bon nombre de régions et de pays tout en sachant que des remontées douces sont également à propos, ce que démontre l’englacement à coups d’avancées et de reculs, aussi minimes soient-ils.
Alors ce temps hivernal en France, somme toute de saison, si l’on prend le soin de prendre assez de recul et de ne pas se focaliser uniquement sur les deux dernières décennies, est-il à considérer et à inclure dans une nouvelle perspective climatique ou n’est-il que le fait d’un « heureux hasard » ? J’emploie le terme de hasard, car les arcanes météo-climatologiques sont à ce point sévères que l’emploi d’un terme moins probabiliste entrainerait des certitudes dont je n’ai pas la maitrise.
Prenons en compte le fait d’un englacement réduit en arrivant au printemps. On sait très bien qu’une bonne partie de la banquise va fondre et se réduire à la mesure estivale. Mais à quel degré ?
Si cet englacement se concentre durant l’hiver au pôle et laisse les latitudes moyennes sous les coups d’ondulations ou de quelques gouttes froides, il est fort probable que sa résistance aux périodes estivales sera plus franche et moins fragile. Si par contre comme cela semble être le cas (mais ceci n’est qu’une supposition de ma part), notre vortex joue la débandade hivernale sans réelle fondation capable de survivre aux assauts de l’été prochain, qu’adviendra-t-il de la banquise, lorsque l’on connaît sa fragilité actuelle, et cela ne provient pas de mon imagination, des mesures prouvant sa fragilité géométriquement exponentielle depuis quelques années.
N’étant pas devin, je n’ai pas la réponse à cette question, encore faut-il qu’elle se justifie. D’autres analyses pouvant très bien démontrer l’erreur de mon appréciation. Le débat est ouvert.
J’ai volontairement occulté toute spéculation solaire, pour la bonne et simple raison que mes connaissances dans ce domaine sont inexistantes et que s’il s’avérait néanmoins que le froid actuel provient d’un soleil sans tâches, il faudra qu’on m’explique pourquoi nous avons battu tous ces records de chaleur cet automne sous la même influence.
Mais une vierge a bien enfanté alors pourquoi le soleil ne pourrait-il pas et faire le chaud et le froid sur 9 mois.
Bonne journée
Bonjour.
Le froid s’est installé sur bon nombre de régions et certaines ne connaissent pas de dégel en journée. De plus, la neige va sans doute tomber de manière continue sur une bonne partie nord-est du pays en montagne comme en plaine dès vendredi.
A 15 heures aujourd’hui, on relève tout de même 3 à 6° C sur la pointe Bretagne, 4 à 8° C du côté des Pyrénées, 6 à 10° C sur la côte d’Azur, 0 à 3° C sur le nord alors que les températures restent négatives sur l’est et une partie centre. Ceci pour une donnée ponctuelle.
Nous savons d’autre part que notre banquise arctique n’est pas encore à son meilleur niveau d’englacement (voir les graphiques de la cryosphère sur le sujet météo). L’animation sur le dernier mois de l’englacement de l’Arctique montre certaines « défaillances » du côté du de la partie est du Groenland avec des avancées puis des reculs comme c’est le cas également en mer de Kara et de Barents. Petites variations également au détroit de Béring alors que cela s’est bien englacé en mer de Beaufort.
Je n’ai hélas pas assez de recul pour en tirer une conclusion inébranlable ; toutefois je me pose cette question :
Il est fort probable qu’un évènement stratosphérique entraine ces descentes polaires sur bon nombre de régions et de pays tout en sachant que des remontées douces sont également à propos, ce que démontre l’englacement à coups d’avancées et de reculs, aussi minimes soient-ils.
Alors ce temps hivernal en France, somme toute de saison, si l’on prend le soin de prendre assez de recul et de ne pas se focaliser uniquement sur les deux dernières décennies, est-il à considérer et à inclure dans une nouvelle perspective climatique ou n’est-il que le fait d’un « heureux hasard » ? J’emploie le terme de hasard, car les arcanes météo-climatologiques sont à ce point sévères que l’emploi d’un terme moins probabiliste entrainerait des certitudes dont je n’ai pas la maitrise.
Prenons en compte le fait d’un englacement réduit en arrivant au printemps. On sait très bien qu’une bonne partie de la banquise va fondre et se réduire à la mesure estivale. Mais à quel degré ?
Si cet englacement se concentre durant l’hiver au pôle et laisse les latitudes moyennes sous les coups d’ondulations ou de quelques gouttes froides, il est fort probable que sa résistance aux périodes estivales sera plus franche et moins fragile. Si par contre comme cela semble être le cas (mais ceci n’est qu’une supposition de ma part), notre vortex joue la débandade hivernale sans réelle fondation capable de survivre aux assauts de l’été prochain, qu’adviendra-t-il de la banquise, lorsque l’on connaît sa fragilité actuelle, et cela ne provient pas de mon imagination, des mesures prouvant sa fragilité géométriquement exponentielle depuis quelques années.
N’étant pas devin, je n’ai pas la réponse à cette question, encore faut-il qu’elle se justifie. D’autres analyses pouvant très bien démontrer l’erreur de mon appréciation. Le débat est ouvert.
J’ai volontairement occulté toute spéculation solaire, pour la bonne et simple raison que mes connaissances dans ce domaine sont inexistantes et que s’il s’avérait néanmoins que le froid actuel provient d’un soleil sans tâches, il faudra qu’on m’explique pourquoi nous avons battu tous ces records de chaleur cet automne sous la même influence.
Mais une vierge a bien enfanté alors pourquoi le soleil ne pourrait-il pas et faire le chaud et le froid sur 9 mois.
Bonne journée