par serge Jeu 8 Juil - 16:36
Salut Stéphane
Mes félicitations pour ton travail.
En gros, sauf incident volcanique majeur, la projection sur 5 ans donne une poursuite de la continuité du réchauffement à quelques légères variantes près.
Dommage de ne pas avoir le recul analytique des précédents réchauffements, puisque la donne anthropique est en ce qui me concerne, un élément inédit.
Inédit dans le sens ou le réchauffement actuel peut être défini comme subséquent à un paramètre non naturel.
En reprenant le terme d’inédit, on peut légitimement considérer comme théorie, toute extrapolation future. L’observation nous permettra donc d’affirmer ou d’infirmer l’éventualité envisagée.
Ce qui est désarmant, c’est que tous les cas de figure amènent à la même finalité (dans la limite des 5 ans que tu t’es fixé).
Donc on peut en déduire, toujours selon tes projections que les éléments décisifs (avant cause anthropique) deviennent obsolètes et presque nuls dans un rapport qui autrefois devenait majeur.
Le volcanisme étant un élément trop ponctuel, au moins dans le temps, cela n’engendrerais qu’un évènement hors globalité climatique réel (je parle au sens d’un rééquilibrage de données durables).
On retrouve la un paradoxe qui est celui-ci :
Les éléments naturels devenant caducs, devient-il nécessaire de les envisager ? Freineront-ils encore le réchauffement en cours ; puisqu’en gros, rien n’évitera la flambée thermique.
Si cela devait être le cas, on en viendrait à une extrapolation terrifiante, relevée d’ailleurs par le génial physicien Stephen Hawking qui disait que la seule solution qui restait à l’humanité c’est de trouver refuge sur une autre planète.
Il est regrettable que les relevés analytiques de précédents réchauffements ne puissent être mis clairement en rapport aves l’évènement anthropique actuel ; enfin, erreur de ma part, le GIEC l’a fait, puisqu’il dénonce le caractère rapide de la cause anthropique.
En fait s’il ne fallait retenir qu’une chose de ton travail (ce qui serait d’ailleurs injuste), c’est le caractère quasi hégémonique de l’inédit anthropique. Et là, malheureusement, on ne peut plus se référer à des antériorités de réchauffement.
Si je suis assez en accord avec toi pour un laps de temps court de 5 années environ, je m’interdis pour l’instant toute extrapolation plus lointaine, à cause justement du caractère inédit du réchauffement, de par ses causes et de par ses implications.
Les petites variantes constatées lors des différentes projections (hors volcanisme) laissent encore un peu d’espoir sur le futur ; mais cela on le saura très vite, car ou l’emballement se poursuit et cela risque de friser l’exponentialité, ou alors le nivellement se fera par le haut mais avec des exceptions décennales faibles.
Pour simplifier, un été caniculaire comblera un hiver déficitaire. Comme cela risque d’être le cas cette année.