Elements qui influencent le climat, le soleil.

serge a écrit:Cette absence de tâches solaires alimente bon nombre de projections sur notre climat prochain; celui-ci est souvent décliné sous la décennie voir parfois sur des constatations d'hivers récents "rigoureux" qui démontrent bien la corrélation solaire/climat.
Alors quitte à me répéter encore une fois,nous avons survécu aux hivers 55/56, 62/63, et pourtant tout en étant très éloignés de ces deux cas précis, on continue à nous annoncer un refroidissement "extraordinaire".

Est ce un hasard ? mais ce graphique montre que dans les années 1965/75 (refroidissement) le cycle était assez faible, puis des années 1975 à nos jours (réchauffement) les cycles sont plus forts. Les dernières années ne figurent pas sur ce graphique.

Les cycles solaires, un élément parmi beaucoup d'autres ? Fort possible.

A souhaiter que le cycle actuel nous rapproche un peu des années 1970... ce serait déjà pas mal, mais on part de si haut ! Bien sur ce ne serait en aucun cas un refroidissement "extraordinaire", seulement un retour à une "moyenne" récente, avant sans doute une nouvelle remontée des températures, puisque ce mouvement en dents de scie n'a jamais cessé depuis le Petit Âge Glaciaire.

Le réchauffement antrophique, s'il a accéléré la hausse des températures sur la période actuelle, il a été contré par une autre force dans les années 1960/85 environ, où l'on a constaté une importante crue glaciaire.

Mais pour l'instant rien de tout cela, nous sommes en optimum climatique + ou - stabilisé en plateau, il faudra encore 10 ans pour voir une vraie tendance climatique se dessiner, sur une courbe glissée.

Oui, soleil bien calme ces quelques derniers jours, mais cela n'empêche qu'en moyenne l'activité solaire est en lente reprise. Avec un SSN à 25.2 en Septembre, le soleil a ainsi connu son mois le plus actif depuis fin 2006.

Enfin pendant ce temps, les adeptes de la glaciation solaire ne sont pas particulièrement pressés de venir nous expliquer comment cela se fait que 2010 devrait se hisser sur le podium des années les années les plus chaudes depuis le début des relevés alors l'astre du jour connaît depuis quatre ans l'une des périodes les moins actives depuis au moins 100 ans.

Enfin, blague à part, une nouvelle étude particulièrement intéressante de J.Haigh est actuellement en train de générer de sérieux débats sur le thème de l'activité solaire et de son impact sur le climat mondial. Pour ceux que cela intéresse, vous pouvez en lire le résumé sur ce lien (attention, bon niveau en anglais nécessaire !). Rapidement, les deux points essentiels :

- En ce qui concerne les ultraviolets (UV), les variations entre périodes calmes et actives de notre étoile seraient largement plus importantes que ce qui était envisagé ;
- En ce qui concerne le spectre visible, ses variations sont également un plus importantes que ce qui était initialement envisagé, mais surtout elles sont en opposition avec l'activité solaire : plus l'activité solaire est basse, plus l'énergie transmise est importante, et inversement.

Concrètement, cela signifie que si ces résultats sont justes, la surface terrestre devrait être plus chaude lorsque l'activité solaire est faible et inversement. Ce qui va à l'encontre, disons le directement, de tout ce qui a été précédemment admis sur le climat, et qui semble pour le moins difficile à "avaler" dans la mesure où les liens entre l'activité solaire et les températures me semblent avoir été très bien établis jusqu'à présent. Donc soit de nouvelles études complémentaires devront venir réfuter ces résultats qui semblent pourtant solides, soit il va falloir reprendre assez profondément toutes nos connaissances sur l'influence de l'activité solaire et se poser beaucoup de questions.

Ce que j'en pense personnellement - mais c'est un néophyte du sujet qui s'exprime en toute subjectivité - c'est que le résultat global de cette étude devrait être infirmé par d'autres publications qui viendront plus tard, soit qu'il y ait eu des erreurs dans les données initiales, soit parce que d'autres données ou aspects pour le moment inconnus viendront enrichir nos connaissances sur le sujet. Dans tous les cas, cela montre que la science actuelle est loin de cerner tous les aspects de l'influence de notre astre sur le climat, mais qu'elle s'attelle à combler ses lacunes.

Dans tous les cas, voila bien une étude qui ne devrait pas faire l'objet d'un article sur la Tdf, et un auteur qui risque d'y devenir persona non grata.

En gros plus on est sait, moins on en sait...

Tant d'éléments paraissent contradictoires, qu'on ne peut se fier qu'à ce que l'on observe.
Et comme tu le dis "2010 devrait se hisser sur le podium des années les années les plus chaudes depuis le début des relevés alors l'astre du jour connaît depuis quatre ans l'une des périodes les moins actives depuis au moins 100 ans." Ceci met à mal un hypothétique refroidissement provoqué par le bas niveau de l'activité solaire.

Les FdfVivagel, eux ne savent que récolter tout ce qui traine sur Internet, les pires âneries, pourvu qu'il y ait le mot "froid"... et aussitôt c'est rajouté à leur évangile, en se disant, congratulations à l'appui : "come con avé rêson".. .

Je voulais passer ton lien au traducteur, mais impossibles c'est un fichier Pdf.

Je vais donc rester à ma seule certitude : L'activité solaire, basse ou forte, n'a aucune influence sur la température... nocturne... Heu, à moins que ce soit comme mon "albédo zéro" en Arctique la nuit polaire ? Qui sait ?

Énergie provenant du soleil et réfléchie par la terre :
neige fraiche froide = de 90 à 98%
neige fondante = 50 à 60%
neige fondue ou sale (comme sable sur neige des Alpes) = 40%
glaciers = 50%
océans = 5 à 15%
glaces de mer = 50 à 85%
déserts de sable = jusque 35%
roches nues = 20 à 25%

Plus les glaces de mer sont épaisses, plus elles sont capables de stopper les échanges thermiques océan/atmosphère.
Le soleil reste avec beaucoup de mystères. C'est depuis 1978 que sont mis en orbite des satellites pour étudier notre étoile. Les deux derniers envois datent de mai 2010 et visent à mieux comprendre les cycles du soleil.
Actuellement, la contribution du soleil au réchauffement est controversée. Néanmoins, son influence sur le climat pourrait être tirée du satellite Picard lancé en mai. Mais il faudra du temps pour avoir des résultats.
C'est à partir de ces résultats que l'on pourra vérifier les liens cycles/climat. A l'heure présente, il existe des hypothèses et non des certitudes, ce qui n'est pas la même chose.

Le soleil montre depuis quelques tempe une très forte activité.

Ceux qui nous annonçaient avec certitude un cycle 24 "blanc", et par conséquence un âge glaciaire, se font tout d'un coup plus discrets. En fait c'est black out total de ce côté là.
Donc un cycle 24 globalement faible, mais qui ne vire pas dans l'inquiétant.

Bonjour

C'est quoi un cycle 24 ?

C'est le 24ème cycle solaire (en principe de 11 ans), depuis que ces cycles sont observés et compris.
Chaque cycle a un maximum au milieu du cycle. Le soleil connait là son maximum d'activité, et le nombre de taches visibles y est le plus important.

Le satellite GLORY lancé par la NASA afin de mieux comprendre les effets du soleil et des aérosols sur le climat terrestre s'est malheureusement écrasé dans les eaux du Pacifique peu après son lancement.
Ce qui nous prive évidemment de précieuses données.